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Jerry Tardieu : un entrepreneur moderne et visionnaire

Jerry Tardieu, âgé de 44 ans est un entrepreneur haïtien moderne, visionnaire ayant monté et dirigé plusieurs entreprises à succès dans les secteurs du commerce, du transport maritime, de l’immobilier, de la production industrielle et la consultation. Originaire de Port-au-Prince, il a fait ses études classiques à l’institution Saint Louis de Gonzague. Puis il s’est rendu à Washington DC pour sa première année d’études universitaire à Américan University avant de décrocher son diplôme en Gestion des entreprises à l’université européenne de Bruxelles en Belgique. Quelques années plus tard, il obtient une maitrise en Administration publique avec spécialisation en macro-économie de Havard University.



Une carrière précoce De retour au pays, M. Tardieu a compris la nécessité de mettre à profit son expertise précoce au service de son pays. Aussi, crée t-il sa propre société de consultation au début des années 90 alors qu’il n’avait que 23 ans. Laquelle société contribue à l’efficacité de grandes institutions privés et publiques, la Unibank par exemple, dont il réalise le montage, la création de la société « Unitransfert » devenue plus tard une des plus importantes institutions financières de transfert de fonds vers Haïti. Dans cet ordre d’idée, il a également produit le guide commercial haïtien pour l’USAID. Ce document a fait office de bible de référence aux investisseurs américains intéressés à explorer les opportunités d’investissement en Haïti et désireux de s’informer des réalités économique, juridique, fiscale et commerciale du pays. Jerry Tardieu a été membre en 2010 du groupe de travail sur la constitution dont le mandat a été de formuler des propositions d’amendements à la loi mère du pays. Cette année, il fait partie du groupe de travail mixte privé-public qui travaille sur la problématique de la loi sur la copropriété en Haïti. Ce groupe doit remettre au président Martelly un rapport sous forme d’une recommandation de formulation d’un arrêté d’application pouvant rendre applicable une loi datant de 1984. Bien qu’il soit très sollicité pour donner des consultations à différentes institutions, M. Tardieu a pris progressivement le contrôle des entreprises familiales don l’usine de fabrication de chaussures et autres articles en cuir destinés à l’exportation sur le marché local. Ainsi le talent du jeune Tardieu n’a pas attendu le nombre des années pour être confirmé. A 26 ans (nous sommes en 1993) il est déjà le récipiendaire du prix « Jeune entrepreneur de l’année » décerné par le ministère de l’éducation Nationale, de la Jeunesse, des Sports et du service Civique. Les années 90 ont de toute évidence, été une réussite pour lui puisqu’il a aussi impressionné les autorités internationales. En effet, en 1996 il été sélectionné par le Centre des Études Stratégiques pour faire partie d’une vingtaine de personnalités issues de différents pays de la Caraïbe qui ont fait montre de leadership et d’excellence dans leur secteur d’activités et dans leur pays respectif. M. Tardieu a donc passé cinq ans avec ce groupe à produire des réflexions sur la problématique de l’intégration régionale de la Caraïbe en vue d’améliorer les conditions de vie des populations. Ces travaux de recherche restent une référence aujourd’hui pour les chercheurs et étudiants intéressés à cette problématique. Dans les années 2000, Jerry Tardieu a valablement représenté le secteur privé haïtien dans de nombreuses missions réunissant décideurs privés et publics. A titre d’exemple, il a joué un rôle capital comme membre de la délégation haïtienne qui a respectivement négocié à Madrid en 2006 et à Brasilia en 2007 la position haïtienne face aux bailleurs de fonds et les modalités de coopération et d’intégration interdisciplinaire de la mission onusienne en Haïti. Au cours de l’année 2007, il a fait partie du Conseil Supérieure de l’Administration et de la Fondation publique(CSFP), un organe chargé d’examiner les questions relatives à l’élaboration, à la mise en œuvre et au bilan des actions liées à la modernisation du service public. M. Tardieu s’est vu confié aussi en 2007, la direction du groupe Oasis en tant que président Directeur-Général. Ce groupe qui est une importante société haïtienne d’investissement œuvrant dans les secteurs de l’immobilier touristique a donné lieu à un projet phare : la construction à Pétion-ville du Royal Oasis, un hôtel cinq étoiles qui ouvrira ses portes en 2012. Royal Oasis : un projet ambitieux Ce projet, nous a confié M. Tardieu est celui qui lui apporte le plus de satisfaction parce qu’il est novateur à plus d’un titre. Au niveau du service offert, nous dit-il, le Royal Oasis n’aura rien à envier aux meilleurs établissements hôteliers européens, américains ou latino américains. Car il offrira des suites et des chambres dont le confort, l’ambiance et surtout le service procureront un séjour agréable. Le Royal Oasis offrira également aux Pétion-Villois un cadre multifonctionnel attrayant et récréatif avec trois restaurants, quatre bars, une galerie commerciale, une galerie d’art, une banque etc. Le projet est aussi innovant dans son aspect technique puisque les immeubles d’Oasis ont été construits suivants les normes antisismiques sous l’œil vigilant de la référence mondiale en la matière, l’ingénieur Kit Miyamoto qui a aussi accompagné les promoteurs du projet dans le design de structures les plus performantes et innovantes. Sur le plan de la gestion, l’hôtel Royal Oasis sera le premier à être géré par une chaine hôtelière européenne, Occidental Hôtels and Resorts (OHR). Coté financier, le projet innove également car il fait appel à un montage financier sophistiqué rare en Haïti à savoir l’inclusion de diverses institutions financières locales et internationales telles la Société financière internationale (SFI), la Sogebank et la BNC ainsi que des institutions publiques comme l’Ona et le FDI. Ce montage financier inclut aussi des fonds d’investissements prestigieux comme le Clinton Bush Haiti Fund . La dimension sociale du projet Ce projet, doit-on également le souligner, devra avoir un impact positif sur l’économie nationale, un élément qui procure une grande satisfaction à M. Tardieu. Car il affirme avoir le sentiment d’être utile à la société haïtienne chaque fois que ses investissements créé des emplois pour une population au chômage .Ce qui, selon lui permettra des rentrées fiscales pour l’État ainsi que des dividendes pour ces actionnaires. De plus le projet Oasis comprend aussi la création d’une fondation à but non lucratif qui est à pied d’œuvre avant même l’inauguration de l’hôtel Oasis. Cette fondation se veut d’assumer le leadership d’un effort conjugué du ministère du Tourisme et la Clinton Bush Haïti Fund en autre qui s’active à faire revivre l’école hôtelière haïtienne détruite par le séisme destructeur du 12 janvier 2010.Une façon de se doter de ressources humaines qualifiées pour le secteur touristique dans le pays. La fondation s’est donné pour mission de soutenir les causes communautaires diverses selon les besoins et les demandes. L’un des aspects social marquant et révolutionnaire du projet est la décision de ses promoteurs de permettre à des cadres de l’administration publique ainsi qu’à des professionnels de la classe moyenne d’investir. À ce titre une part d’actions est réservée à l’intention de ces cadres auxquels on offre rarement (sinon jamais) estime M. Tardieu, l’opportunité d’intégrer des projets prometteurs. Ce faisant M. Tardieu et ses associés ont rompu avec une vieille tradition et entament la démocratisation de l’investissement en Haïti. Ils espèrent vivement ainsi que d’autres suivront cette voie parce qu’ils croient que le développement réel d’Haïti tant souhaité par ses fils ne peut se faire qu’avec le seul dynamisme et la bonne foi des entreprises familiales. Un entrepreneur-écrivain Jerry Tardieu est l’un des rares entrepreneurs à avoir manifesté son engagement social par sa production intellectuelle et académique. En témoigne ses ouvrages traitant d’Haïti face à ses défis de développement. Lesquels ouvrages sont souvent utilisés par des étudiants et professeurs d’université à des fins de recherche scientifique. Il intervient aussi comme conférencier dans des universités haïtiennes et étrangères sur des thèmes d’intérêt général relatif à la publication de ses ouvrages et articles. Actuellement il planche sur un ouvrage. Il s’agit d’un livre d’histoire couvrant la période janvier-Février 1914, une tranche d’histoire durant laquelle son arrière grand père, Philipe Arguant présida le Conseil des secrétaires d’État avec Auguste Bonamy, Étienne Mathon, Tertullien Guillaud, Émmanuel Morel et Seymour Pradel, chargé d’assurer l’ordre après le départ de Michel Orestre contraint de démissionner sous la pression d’une insurrection populaire le 27 janvier 1914. Une attitude mentale positive Les obstacles liés à l’investissement en Haïti sont légions. Les plus connus sont d’ordre infrastructurel comme l’accès à l’électricité, aux moyens de communication et aux services de base. Ils peuvent aussi être d’ordre structurel à l’instar des questions juridiques, légales, et administratives ainsi que celles relatives à la stabilité politique du pays. Cependant, pour M. Tardieu, la plus grande difficulté que peut rencontrer un entrepreneur réside dans la mentalité haïtienne. Lorsqu’un groupe d’entrepreneurs aspire à de grands projets, déplore-t-il, il est tout bonnement qualifié de rêveur ou est exposé et à l’incompréhension de plus d’un. Certains n’hésitent pas à colporter des informations erronées renchérit-il. Toutefois M. Tardieu relativise ces obstacles parce qu’il croit dans l’avenir de son pays. C’est pourquoi il lance un message de courage, de persévérance et de patience à tous ceux qui souhaitent investir en Haïti. Il se réfère pour cela à ce proverbe Japonais : « tomber sept fois, se relever huit fois, telle est la loi de la vie »

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